eco voyage

Tourisme responsable : voyagez de manière plus éthique !

Le tourisme responsable, ou tourisme éthique, prend en compte les enjeux du développement durable et ses trois piliers : environnemental, économique et social. Le tout est de voyager de la manière la plus éthique possible. Mais comment être un touriste responsable aujourd’hui ? Voici pour vous quelques éléments de réponse qui pourraient vous intéresser.

Jeter et limiter ses déchets

Lorsque l’on part en voyage, on est souvent attristé de voir des plages et des paysages pollués par des déchets. Premièrement, il faut donc toujours mettre ses déchets dans une poubelle. Pour les mégots de cigarettes, par exemple, on peut adopter un cendrier de poche au lieu de laisser les mégots par terre. Ensuite, et c’est probablement le plus important, il faut savoir que dans de nombreux pays, le traitement des déchets n’est pas efficace. Jeter une bouteille dans le tri sélectif en France n’a pas le même impact qu’en jeter une dans une poubelle à l’autre bout du monde. Une solution pour limiter son nombre de déchets en bouteilles d’eau est par exemple d’acheter une gourde filtrante qui vous donnera de l’eau tout au long du voyage, et ce sans créer un seul déchet.

Faites attention à la faune et la flore locale

Même conseil que lors d’une randonnée : essayez de laisser le moins de traces possible de votre passage ! À moins d’être survivaliste et de vous y connaître parfaitement dans la faune et la flore d’un pays, ne cueillez pas une fleur si vous ne savez pas si elle est protégée, et ne pêchez pas non plus de poisson si vous ne savez pas exactement ce que vous faites ! Faire attention à la faune et la flore prend aussi sens lorsque vous êtes sur les marchés. Par exemple, n’achetez pas d’objet en ivoire ou de viande d’un animal protégé.

Les activités touristiques : méfiance !

Il faut toujours se renseigner méticuleusement avant de faire une activité touristique. Envie de faire de la plongée ? Renseignez-vous sur la situation du pays concernant ses plages et sa biodiversité. Parfois certaines activités polluent l’environnement ou endommagent la biodiversité, ce qui n’est ni bon pour l’environnement ni bon pour les personnes qui l’encadrent, puisque leur terrain de travail est voué à disparaître.

Autre exemple. Vous voulez voir les éléphants en Thaïlande ? Attention ! Beaucoup utilisent des moyens peu convenables, et même inhumains, pour traiter les éléphants. Cela va de la maltraitance à de la torture pour les dompter. Ne prenez jamais une activité où l’on monte sur les éléphants.

Les moyens de transport

Une des choses qui polluent le plus pour partir en voyage à l’étranger est l’avion. C’est une dépense énergétique énorme à prendre en considération. Si par exemple vous souhaitez partir en Mongolie, pourquoi ne pas prendre le transsibérien et traverser la Russie ? C’est la promesse d’une expérience inoubliable et beaucoup plus responsable. Une fois à l’intérieur du pays, ne prenez pas l’avion d’un bout à l’autre de celui-ci, déplacez vous en transport en commun, voire même en vélo quand c’est possible.

La consommation en eau

Les ressources en eau dans certains pays sont faibles et il faut impérativement vous renseigner. Plus que jamais, ne prenez pas de bain et ne laissez pas couler l’eau du robinet. Dans certains pays, les habitants manquent cruellement d’eau, alors ne la gaspillez pas.

Faites attention à vos achats

Une autre part de la dimension éthique du tourisme responsable est de faire attention à ses achats. À chaque achat que vous faites en voyage, vous financez et encouragez une activité. Vous pouvez donc encourager le commerçant qui fait des objets artisanaux ou des peintures, ou encourager quelqu’un qui revend des objets issus du braconnage.

Aussi, il faut veiller à se restreindre sur l’achat d’antiquités : pensez qu’à chaque fois qu’un touriste ramène une antiquité de ce pays, ce dernier perd un peu de son patrimoine et c’est bien dommage. Au lieu de cela, achetez auprès d’un commerçant qui fait des poteries locales, par exemple !

Enfin, il faut faire attention à faire des achats respectant les valeurs culturelles du pays. Par exemple, acheter une lampe avec des motifs de bouddhas en Thaïlande est perçu comme offensant : pour les bouddhistes, très présents en Thaïlande, bouddha ne doit pas servir à décorer.

Finalement, c’est sûrement le conseil le plus important, mais aussi le plus vaste et difficile à respecter. En effet lorsque l’on se retrouve dans un marché difficile de démêler le vrai du faux, entre les informations manquantes et les vendeurs pas toujours honnêtes. Soyez toujours vigilants !

Conclusion

C’est inévitable, lorsque vous voyagez dans un pays, vous avez un impact économique, social et environnemental. Vous avez donc un impact sur son développement. Il est difficile, voire impossible de voyager de manière totalement éthique et responsable, mais appliquer ces conseils est déjà un pas énorme !